Expositions

publié le 1 décembre 2009 - 0 Commentaires

Exposition Bijoux Maison Boivin et Suzanne Belperron

Présentée au public jusqu’au 4 décembre, l’exposition de bijoux René Boivin et Suzanne Belperron, ou l’art du bijou au féminin; promet de nous faire découvrir bien des trésors… Bijoux d’hier, émotions d’aujourd’hui, à découvrir au plus vite!

Bracelet et Bague Citrine René Boivin 1930.

Bracelet et Bague Citrine René Boivin 1930.

Présentée au public à la Galerie Parisienne, jusqu’au 4 décembre, l’exposition René Boivin, Suzanne Belperron ou l’art du bijou au féminin, se prolonge en privée sur rendez-vous, pour tout les passionnés et intéressés qui n’aurait pas eu le temps de l’admirer!

À la base une affaire de femmes, l’exposition retraçant l’histoire des artistes plus ennemies qu’amies; Jeanne Boivin et Suzanne Belperron; s’accorde un joli trait d’humour en réunissant les créations de ces deux femmes d’exception.

À l’époque, après la mort de son mari René Boivin, Jeanne reprend le flambeau et décide d’employée comme modéliste dessinatrice, la toute jeune Suzanne Vuillerme, future Madame Belperron. Bourrée de talent et d’imagination, Suzanne aurait contribué au succès phénoménale de la maison Boivin ces années là, proposant des bijoux toujours plus modernes et audacieux. Mais justement, d’où venaient ces belles idées? d’un travail d’équipe, de Jeanne, ou de Suzanne seulement… On ne voudrait presque rien en savoir, conservant ainsi tout simplement l’image des bijoux merveilleux façonnés à cette époque!

Mais coup dur, en 1932 après le refus par la maison Boivin de laisser Suzanne apposer son nom sur une création, elle quitte la maison et choisit avec pertinence d’utiliser les joailliers, lapidaires et autres collaborateurs de son ancienne patronne pour faire naître à son tour et au grand jour, ses propres créations.
Suzanne va même jusqu’à emmener avec elle une partie de la clientèle; on comprend mieux ainsi, la rancœur de Jeanne Boivin, et la mésentente des deux chipies!

Toutes deux vont ainsi défendre leurs idées et leurs joyaux, prouvant tour à tour leur talent et leur imaginaire en folie… Une seule chose est ainsi à retenir, peu importe les querelles et les qu’en dira t-on, les deux femmes avaient au moins en commun, le goût de l’excellence et le désir de créer de somptueux bijoux que chacune d’entre nous révéraient de revêtir

Passez donc les admirer à la Galerie Parisienne jusqu’au 4 décembre, puis sur rendez-vous par la suite, vous serez plus que séduites

La Galerie Parisienne
30, rue de lille
Paris 7ème
Tél. 09 54 07 03 20



Laisser un commentaire

Commentaire